Le pharaon Djoser en bâtissant son site funéraire de Saqqarah à fait une révolution dans l’architecture funéraire des pharaons, l’innovation fut de loger la dépouille mortelle du roi non pas au sous-sol comme avant, mais en un lieu central dans la pyramide pas loin du tiers de sa hauteur.
Une pyramide assez grande faite de pierres de taille c’est un refuge inexpugnable pour la dépouille mortelle du roi, protégée par des tonnes de pierres de tous les cotés, la difficulté ayant été corsée par le fait que le puit vertical qui donne dans le caveau comblé par de gros blocs s’accède par le sommet de la pyramide, encore plus grande quand cette dernière est à faces lisses.
Mais pour ajouter encore à la protection il a mis au sous sol, comme avant, une fausse chambre funéraire afin que des pilleurs du futur (y compris les archéologues) s’en contentent et ne cherchent pas plus loin.
Ce stratagème est un succès depuis plus de 4 500 ans, tous les pilleurs de tombes y compris les archéologues les plus sérieux ont été abusés et le sont encore. Ces 7 rois dont personne n’a jamais trouvé trace restent intacts à l’abri au centre de leurs pyramides alors que les précédents et les suivants qui n’ont appliqué cette formule ont vu leurs sépultures profanées.
Cette « recette » a été reprise par les successeurs de Djoser dans les 6 pyramides suivantes qui ont rivalisé d’ingéniosité pour améliorer la formule entre autres en augmentant de façon considérable la taille du monument.
Les constructeurs des 7 grandes pyramides ouvrages titanesques hors de portée de la force humaine non outillée, ne purent relever leur défi qu’en s’alliant la dynamique d’une force géante elle aussi, illimitée, présente gratuitement partout depuis toujours, la force de la pesanteur et son complément l’apesanteur que représente la poussée d’Archimède.
La nature apporte la force, aux humains d’apporter leur énergie pour la contrôler.
Sans aucune vanité de ma part, c’est simplement un fait, cette étude est la seule à tenir compte de ces deux forces et de l’énergie qu’il a fallu produire pour construire ces monuments. À une époque maintenant oubliée, où la seule énergie disponible était celle du « travailleur de force » dont la production d’énergie journalière moyenne fut de l’ordre de UN KWH pour reprendre une unité qui nous est familière.
Cette étude fait, ce qui n’avait jamais été fait: vérifier que l’effectif en ouvriers limité de 1 600 à 2 000 individus par la capacité d’hébergement de la ville des travailleurs au pied du plateau de Gizeh, était suffisant pour construire la grande pyramide de Khéops.
Néanmoins dans la communauté qui s’est passionnée pour ces ouvrages d’exception, une sorte de consensus s’est dégagé pour qu’un outillage d’allure néolithique ait produit les pyramides, haches de pierre (ou pire burins de cuivre!) pour extraire les blocs. traîneaux glissant sur des rampes à faible pente diversement posées sur les pyramides, graissées à la boue pour les transporter. Des calculs pourtant simples à faire montrent à l’évidence qu’avec de tels moyens et l’effectif de la ville des travailleurs, il était impossible de tenir le délai de 20 ans.
A l’inverse certains auteurs parfois archéologues ayant pignon sur rue, ont inventé de toutes pièces sans AUCUNE justification archéologique, un effectif variant de 10 000 à 100 000 qui correspond à leurs idées du procédé de fabrication des pyramides.
Pour faire court, ci-dessous succinctement décrits les 4 défis stratégiques relevés par les constructeurs des pyramides, le lecteur pourra accéder à tous les détails des démonstrations à partir du sommaire ci-contre.
- Élever des pierres avec des flotteurs dans des puits verticaux.
- Extraire des carrières des pierres par millions.
- Faire parcourir aux pierres un million de kilomètres cumulés.
- Mettre le roi à l’abri pour l’éternité.
De nombreuses illustrations de dispositifs et de mécanismes, parfois animées parsèment cette étude, elles ne sont là que pour faciliter la compréhension, elles n’ont aucune prétention à représenter ce qui a réellement existé qu’on ne connaîtra jamais, par contre ma revendication est que dans cette réalité à jamais disparue les principes mis en œuvre n’étaient pas différents de ceux que j’ai représentés.
1- Ascenseurs à flotteurs
Le secret des 7 grandes pyramides est dévoilé d’emblée par la première pyramide en pierre jamais construite celle du roi Djoser à Saqqarah.
Cette pyramide que l’on attribue à Imhotep, « modeste » par sa taille en comparaison des suivantes, porte en elle tout les concepts qui seront déclinés sous des formes diverses de plus en plus sophistiquées dans les 6 autres grandes pyramides:
- Taille, transport et élévation de pierres par millions avec l’aide de la pesanteur et de la poussée d’Archimède.
- Sphère de sécurité dont le centre abrite le complexe mortuaire du roi, accès au caveau par un puits vertical comblé de gros bloc dont l’entrée est au sommet de la pyramide.
- Mise en scène pour décourager les « visiteurs » du futur de chercher plus loin.
Dans cette pyramide et toutes les suivantes, jusqu’à une certaine hauteur, les pierres ont été élevées dans des puits verticaux centraux par des élévateurs à flotteurs, mais à partir de 60% environ de la hauteur totale, les blocs devenant alors une masse raisonnable ont été élevés par un treuil différentiel fait de cordes s’enroulant sur des cylindres en bois, les blocs s’appuyant sur les faces déjà assemblées.
Sauf dans la toute première où ils crèvent les yeux, dans les pyramides suivantes (exception faite de Mykérinos) ces puits ont été bouchés et maquillés en chambres « mortuaires » pour certains.
ici la genèse des puits à flotteurs élévateur
A la suite de la pyramide à degrés de Saqqarah les constructeurs ont été conduits à faire évoluer leur technologie d’ascenseur vers encore plus de performance car le volume de la pyramide de Meidum fait déjà 2.3 fois celui de la première, d’où le changement d’aspect du circuit d’eau.
Mais pourquoi changer une solution « qui marche »?
On peut chercher à comprendre avec le raisonnement suivant:
Admettons que la pyramide de Saqqarah d’un volume de 270 000 M3 ait été bâtie dans un délai de l’ordre de 20 ans, la suivante à Meidum présente un volume de 640 000 M3 soit 2.3 fois plus, il y avait donc deux fois plus de volume de pierre à manutentionner, fallait il accepter que le délai de réalisation passe de 20 à 46 ans?
De son vivant quel pharaon aurait pris ce risque de 46 ans de chantier pour une assurance vie éternelle?
L’expérience multimillénaire a prouvé qu’une taille de pyramide « modeste » comme la première (et la dernière celle de Mykérinos) était amplement suffisante pour protéger le roi placé en son centre avec 40 m de pierres dessus, 40 m de chaque côté et 20 m en dessous prêtes à vous tomber sur la tête. Pourvu que la défense « psychologique » qui renforce la ligne de défense physique soit bien conçue, ce qui fut le cas.
Le consensus pour ne pas chercher les rois l’atteste.
Serait-ce la croyance qu’une taille plus grande augmenterait les chances de survie dans l’au-delà, ou la manifestation d’un ego qui a besoin de s’exprimer dans le monument funéraire?
Toujours est-il que la taille des pyramides n’a cessé d’augmenter jusqu’au paroxysme de la pyramide de Cheops:
Il a donc fallu que la R&D des pyramide « accouche » de solutions encore plus performantes, plus rapides pour extraire les pierres par millions, les transporter et les élever afin que dans un délai « raisonnable » de l’ordre de vingt ans on puisse construire des pyramides de plus en plus volumineuses.
Il y a un rapport huit, un ordre de grandeur! entre les volumes de la pyramide de Chéops et la première celle de Djoser.
L’examen des pyramides suivantes montre un schéma de principe récurrent, dans lequel on trouve des chambres connectées à des descenderies

Mais où sont les puits?
Ils ont été bouchés et convertis en « chambres » avec voûtes en encorbellement comme on peut le constater dans « la chambre funéraire », mais pour les deux autres, ils ont été dissimulés derrière des linteaux.
Mais redécouverts par G. Dormion et JY. Verd’hurt

Dans la pyramide de Meidoum, il y a deux puits qui :
- Ont été bouchés en partie supérieure et fermés par une voûte
- Voûte dissimulée par des linteaux qui n’ont pas d’autre fonction
- Bouchés en partie inférieure
- Dissimulés par un sol.
La « chambre funéraire » étant elle aussi un puits bouché, mais laissée bien en évidence à dessein.
La pyramide de Saqqarah a été construite avec 11 puits en parallèle dont le cycle de fonctionnement est de 2 mn par levée.
Cette lenteur relative est due à la masse importante de l’ensemble mobile apportée par le lest.
En faisant guider le flotteur par les parois du puits et de la cage, les constructeurs ont supprimé le lest stabilisateur, et en allégeant substantiellement l’ensemble mobile ont amélioré substantiellement la performance.
Créant le flotteur submersible de deuxième génération que l’on trouve dans les 3 pyramides suivantes: Meidum, rouge et rhomboïdale.
Mais la performance de ce flotteur ne fut pas suffisante pour construire la pyramide attribuée à Chéops avec ses monstrueux mégalithes de 70 t à élever à 60 m d’altitude.
Le nouveau flotteur ne coule plus, il flotte en oscillant, dans son mouvement de va et vient permanent il déplace un volume d’eau ce qui nécessite dans le circuit d’eau des chambres réservoir ayant une grande surface afin que le niveau d’eau ne varie que très peu.
Il y a donc eu deux principes de flotteurs, le flotteur submersible générations un et deux et le flotteur oscillant.
Dans la pyramide de Chéops, au niveau de la chambre haute, on trouve « la chambre des herses » qui est un vestige déguisé du puits de cet étage. Cette chambre nous livre deux informations importantes: la technologie de fabrication des puits et sa section donc celle du flotteur, dont on déduit le ratio entre la surface d’eau libre dans la chambre et la section du flotteur.
Ce schéma hydraulique est exclusif à 6 des 7 grandes pyramides, on ne le retrouvera jamais plus pour les pyramides qui ont été construites par dizaines par la suite.
Les pierres arrivant au centre de l’assise en cours de montage, étaient distribuées à l’horizontale, la pyramide s’élevait par couches successives, assise après assise, la dernière assise posée, la pyramide était terminée parement compris, ne laissant en attente d’être utilisé pour la descente du roi du sommet vers son caveau au centre de la pyramide, puis comblé définitivement.
Il y avait un prix à payer:
Pour monter les pierres, il fallait donner de l’énergie aux flotteurs quelle que soit la technologie utilisée.
Le moyen employé était ultra simple, si les pierres montaient par l’ascenseur, les hommes prenaient l’escalier ou l’échelle le long des cages dans lesquelles passaient les pierres.
Il y a eu, au rendement près, autant de poids d’hommes que de pierres qui est monté à une hauteur donnée dans les pyramides. Pour 1 t de pierre montée, de l’ordre de 1.1 t d’opérateurs avait fait préalablement l’ascension de cette hauteur avec leurs bras et leurs jambes à la sueur de leurs fronts.
- Leur dépense musculaire se transformait en énergie potentielle en arrivant sur l’assise.
- Cette énergie potentielle était cédée au flotteur en le faisant descendre,
- à son tour le flotteur soulevé par l’eau cédait à la pierre l’énergie acquise pour l’élever.
- La pierre en arrivant sur l’assise avait acquit pour l’éternité l’énergie potentielle que les opérateurs avaient créée à la sueur de leurs fronts, puis cédée au flotteur.
- Le rendement de l’opération est de l’ordre de 0.9.
Élever la pierre moyenne de 2.4 t à la hauteur du centre de gravité dans la pyramide de Chéops consommait 0.25 KWH
Travaillant sur le flotteur l’ouvrier moyen capable de produire 1 KWH par jour pouvait élever 4 blocs de 2.4 t dans la journée!
Le besoin moyen pour la pyramide de Chéops était d’y poser l’équivalent de 480 blocs par jour, avec l’élévateur à flotteur une équipe de 130 personnes y suffisait!
2- Le plus grand challenge énergétique des pyramides n’était pas l’élévation des pierres, mais leur extraction des carrières.
Si 0.25 KWH élevait la pierre moyenne au centre de gravité, extraire cette même pierre de la carrière demandait une dépense minimum de l’ordre de 2.7 KWH, dix fois plus, pour tailler la roche afin de détourer la pierre par des sillons, à condition cependant de disposer d’un outillage performant et non pas de se contenter de piochons néolithiques ou de burins de cuivres tenus à bouts de bras.
Si une équipe de 130 personnes suffisait à élever 480 pierres par jour, il en fallait un ordre de grandeur de plus dans les carrières des blocs de remplissage pour les extraire.
Il fallait donc mobiliser dans les carrières du plateau l’essentiel de l’effectif consacré à la pyramide.
Pour consacrer le minimum d’énergie à creuser les sillons autour des blocs, il fallait que ces sillons soient étroits, de l’ordre de 15 cm de large, une pierre trouvée dans la tombe de la reine Khentkawe nous livre le secret de l’extraction « industrielle » des pierres.
Cette pierre n’est pas un embryon de poulie, comme l’a cru son découvreur l’archéologue égyptien Selim Hassan dans les années 30, mais la dent unitaire d’une lame de taille très simple et performante.
Là encore les anciens égyptiens se sont alliés la pesanteur à l’aide d’un pendule qui dans son oscillation pesait sur la lame pour l’enfoncer dans la roche tout en lui donnant un mouvement horizontal alternatif pour creuser le sillon.
Cet outillage à disparu de la surface de la terre mais y a laissé sa trace, comme ici sur le pavement au nord de la pyramide de Chéops:

3- Il y avait aussi un challenge de mobilité des pierres:
Dans la pyramide de Chéops les pierres ont parcouru en cumul la distance terre-lune tous les 5 ans et le tour de la terre tous les six mois!
Croyez vous qu’il soit raisonnable de penser qu’ils aient été capables de cet exploit simplement en traînant avec des bouts de cordes les pierres posées sur de lourds traîneaux glissant sur de l’argile mouillée ou des rondins de bois qui se mettent en travers ou s’écrasent sous le poids des pierres?
Ce n’est pas pensable.
Des « drôles » de pierres de toutes dimensions qui se trouvent par milliers dans les musées d’égyptologie classées sans discernement sous la rubrique « poids »
nous donnent la solution.
Il aurait fallu être insensé pour tailler de simples poids d’une façon aussi complexe, un segment de sphère posé sur un tronc de cône! Un simple parallélépipède aurait fait l’affaire.
Le tronc de cône est fait pour trouver place dans un logement, le segment de sphère pour rouler et pivoter.
En distribuant de ces pierres identiques, sur un support cylindrique, on obtient à peu de frais, avec la technologie de l’époque des roulements qui roulent-pivotent de façon très performante.
Outre leur faible résistance à l’avancement, ces rouleaux restent stables, même sur une pente prononcée ce qui est très pratique pour les distribuer dans les pentes et sécurisant quand des milliers de blocs dangereux par leur poids encombrent un chantier.
Je propose une utilisation de ces rouleaux, non pas en les plaçant directement sous les charges à transporter, ce qui fonctionne bien, mais souffre de l’inconvénient d’avoir à manutentionner les rouleaux, mais en les plaçant dans des patins autonomes qui remplacent avantageusement la roue.
Ainsi que des wagonnets de mine, les pierres pouvaient circuler seules sur ces chemins de roulement en ayant été lancées par des rampes inclinées.
Exploitation de la force de la pesanteur:
De la taille de la pierre au transport-élévation des blocs: Tout dans le chantier de la pyramide est basé sur l’exploitation intelligente de la force de la pesanteur, c’est ce qui les a rendu si performants.
Une utilisation très simple, mais très utile en a été le pendule pousseur, sorte de moteur universel de l’antiquité:
Un poids tenu par une corde suspendue à un châssis.
L’opérateur se contentant de « faire de la balançoire »
Des pousseurs à pendule, avec un effectif ridicule, faisaient passer la rampe à 8% qui reliait la plaine du Nil au pied de la pyramide les pierres qui venaient des carrières de Turah ou Assouan.
4- Mettre le roi à l’abri pour l’éternité.
Ayant compris que les pierres montaient par des puits au centre de la pyramide et constatant que de façon constante ces puits ont été comblés et dissimulés, il n’est pas difficile d’en déduire qu’à une certaine hauteur, en fait au centre de la sphère inscrite dans la pyramide, se trouvait le complexe mortuaire, sorte de bunker d’une taille inconnue fait de gros blocs, très probablement en granit et étanche, car éternité de rime pas avec humidité. C’est exactement là que les « muons » du projet scan pyramid ont révélé le « big void ».
Quand on y accédera on constatera cette fois ci qu’ils sont équipés de tout le décorum mortuaire égyptien, peintures, gravures et sarcophage massif, remplis le jour de l’inhumation de tous les bagages traditionnels que l’on connait.
A ce jour, il y a dans les 7 pyramides, 7 bunkers intacts dans l’état où ils ont été laissés le jour de l’inhumation, on frémit à l’idée de ce qu’on y découvrira, mais peut être serons nous déçus par la sobriété de l’époque?
Ce bunker se situe au centre de la sphère de protection, le lieu le mieux protégé de la pyramide
L’expérience à prouvé qu’une grande pyramide faite de blocs de pierres est indémontable, même la plus petite, celle de Mykérinos a résisté à une tentative de ce genre.
Il vaut mieux renoncer à passer par les puits obturés de pierres sur 30 m ou plus, comment les enlever sans les recevoir sur la tête? C’est un obstacle autrement dissuasif que les 3 herses de pierre pesant 2.5 t chacune de la chambre des herses de Chéops.
Mais, ceinture et bretelle, quand on prend un aller simple pour l’éternité, il faut imaginer que dans un futur lointain les hommes puissent disposer de moyens autrement puissants que ceux du moment qui pourraient bien venir à bout d’un tel amoncellement de pierres.
C’est ici que le génie des constructeurs donne toute sa mesure, dans 4 500 ans si la technique aura évolué, la psychologie des hommes restera la même, un scénario qui les dupe aujourd’hui, les dupera demain.
Le temps leur a donné raison (toi même lecteur tu hoches déjà la tête)!
Un jour peut être, un archéologue plus audacieux que les autres, prenant la tête d’une équipe, ayant lu mon étude, ou ayant fait le même cheminement, ou tout prosaïquement s’appuyant sur les résultats de « scan pyramid » obtiendra la permission des autorités Égyptiennes d’isoler la grande pyramide du barnum style disneyland que sont devenus ces monuments pour des raisons économiques qu’il est facile de comprendre.
La tâche ne sera pas aisée pour dire bonjour au roi, mais pas impossible, nulle forteresse n’est imprenable, pour celle de Chéops je connais son talon d’Achille!
Mais il y a encore plus simple, l’archéologue H.Vyse a creusé dans la pyramide de Mykérinos, un tunnel démarrant à 25 m de hauteur et plongeant dans la pyramide pour y chercher des chambres au sous sol, ce faisant il a « frôlé » à quelques mètres près le véritable complexe mortuaire. Il suffirait qu’une équipe reprenne le travail et creuse de quelques mètres à l’horizontale en direction du centre de la pyramide, en quelques jours tout le monde serait fixé sur l’existence ou non de ce complexe mortuaire. Et s’il y en a un ici c’est qu’il y en a 6 autres.
Dans l’étude qui suit, l’analyse de la pyramide de Chéops est menée en profondeur donnant au moindre détail connu, comme la minuscule grotte perdue au milieu du puits de service ou le « trial passage » vestige oublié sur le plateau à quatre pas de la pyramide ou même l’angle abattu du « sarcophage » prend un sens logique consistant avec le tout.
Cependant les 4 premières pyramides de Saqqarah à Dahchour sud sont passées en revue et déchiffrées dans les grandes lignes.
Je suggère au lecteur de commencer par prendre connaissance des hypothèses de l’étude, puis pour comprendre les 3 facteurs clés des pyramide de poursuivre par le visionnage de cette vidéo exposant les 3 facteurs clés des pyramides.
Je précise que cette étude est la seule qui prenne le chantier de la pyramide à partir du terrain initial dans l’article les 5 premières assises, et qui détaille le traitement des mégalithes du toit de la chambre haute depuis leur transport sur le Nil à leur mise en place définitive.
Cette étude a retrouvé l’usage perdu d’une pierre que l’on a pris pour l’embryon d’une poulie, « invente » l’utilisation du moteur pendulaire dont aucune trace n’existe nulle part, ni sur le terrain, ni dans les documents. C’est par le raisonnement et le calcul que cet élément a atterri dans l’étude, sans lui les constructeurs n’auraient jamais eu la force nécessaire pour creuser des sillons de 17 cm de large sur 1 à 2 m de profondeur ni pour bouger les blocs dont le poids allait jusqu’à 65 t.
Un peu comme pour la planète Pluton découverte par le calcul avant d’être vue, ce moteur pendulaire est naît du calcul et de la nécessité imposée par la faiblesse de l’effectif consacré au chantier révélée par les fouilles de la ville des travailleurs.
Le patin de roulement autonome a disparu également à tout jamais, mais les pierres de pivotement que l’on trouve encore aujourd’hui par milliers dans les musées en témoignent.
Disparaître à jamais est le sort commun à tous les outils, les bricoleurs du dimanche le savent bien.
Où sont-ils? les outils qui ont taillé les hélices des paquebots géants du XIX ième siècle, les tunneliers du Mont Blanc? les outils du métro de Paris?…Aujourd’hui on en trouve ici et là sans doute encore quelques photos, leurs dossiers ont déjà disparus, qu’en restera-t-il dans 4 500 ans?
C’est le sort de tous les outils spécialisés, une fois qu’ils ont rempli leurs missions, ils sont recyclés, surtout quand ils contiennent un métal aussi recherché à l’époque (et encore aujourd’hui!) que le cuivre.