Contrairement à ce qu’affirme le « consensus », les pierres n’ont pas été élevées dans les pyramides en utilisant toutes sortes de rampes extérieures ou intérieures, ni de machines à leviers en escaliers comme le prétend Hérodote.
Les pierres ont été élevées dans les 6 grandes pyramides ( celle de Mykérinos faisant exception) en grande partie par des flotteurs coulissant dans des puits verticaux remplis d’eau.
La pyramide à degrés de Saqqarah attribuée à Djoser innove en créant les flotteurs submersibles pour élever les pierres. Ces flotteurs sont des héritiers directs de l’architecture navale, en fait des navires spécialisés pour un trajet vertical et non pas horizontal. Un lourd contre poids les stabilise car la charge est placées très haut sur le pont, en conséquence la charge est relativement faible et le fonctionnement très lent conduisant a un cycle de l’ordre de 2 mn par charge élevée.
Les pyramides suivantes Meidum et rouge respectivement 2.3 et 6 fois plus volumineuses que la première « camouflent » 3 puits, 6 sont décelables dans la rhomboïdale, au lieu de 12 dans la première pyramide, pour soulever des pierres bien plus lourdes et tenir le rythme de la construction, il a fallu augmenter la performance en créant les flotteurs submersibles de deuxième génération.
Ces flotteurs bien plus performants que les premiers, seront utilisés par la suite, mais pas exclusivement, dans toutes les grandes pyramides depuis Meidum jusqu’à la dernière celle attribuée à Mykérinos.
Cependant la performance de ces flotteurs restait limitée à des charges d’une dizaine de tonnes, or il se trouve dans la pyramide de Chéops une centaine de mégalithes à élever pesant de 30 à 70 t dont les plus lourds sont à porter à 60 m au dessus de la base.
Ces monstres dépassaient la capacité des flotteurs submersibles, car il aurait fallu des surfaces de plateau gigantesques du même ordre de grandeur que celle de « la fosse à barque solaire » située sur le plateau à l’est de la pyramide:

Pour une telle surface à l’intérieur de la pyramide, les constructeurs n’avaient plus de solutions en pierre pour tenir la contrainte de pression.
Une chambre dans une pyramide est en fait un bathyscaphe de pierre, la chambre basse de la grande pyramide est soumise à une pression de pierres correspondante à une profondeur de 300 m sous la mer.
La plus grande chambre maçonnée des 7 pyramides est la chambre haute de la grande pyramide, elle fait 50 M² et son plafond est cassé!
Il a donc fallu trouver un autre principe de flotteur qui au lieu de rendre à la montée, la charge qui l’a fait descendre, soit capable d’accumuler dans sa masse sur plusieurs cycles toute l’énergie nécessaire pour monter une pierre en absorbant et accumulant l’énergie apportée par les opérateurs, ce qui permet de diviser la surface du puits, mais qui n’est possible qu’avec un flotteur en oscillation permanente.
La pyramide de Chéops, montre 3 chambres, qui sont autant de réservoirs d’eau alimentant chacune un puits à flotteur élévateur oscillant, seule la chambre haute révèle clairement le puits qui lui est associé déguisé en « chambre des herses », ce puits fait une section de 2 M² alimenté par une chambre de 50 M², ce qui permet d’anticiper la section des deux autres puits, encore non révélés aujourd’hui, alimentés par les deux autres chambres dont on connaît la surface d’eau libre, respectivement 71 et 120 M² pour la chambre basse plus galerie horizontale et la grotte souterraine.
L’analyse fine de la niche de la chambre basse, permet de deviner que les deux autres puits contenant les flotteurs du premier et deuxième étage se tiennent dans une maçonnerie à l’est de la chambre.