
Les trois blocs de granite obturant la jonction entre la galerie ascendante et la galerie descendante ont été présentés par le consensus comme devant condamner l’accès à la grande galerie après que le cortège funéraire ait emprunté sur quelques mètres la galerie descendante, puis acrobatiquement ait pris la galerie ascendante prolongée par la grande galerie en contournant les 3 blocs en attente, pour rejoindre la chambre mortuaires en passant par la chambre des herses.
Cependant cette théorie souffre de graves lacunes:
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Personne n’a pu construire un raisonnement pour indiquer où ces blocs auraient pu être placés en attente dans la grande galerie sans la boucher.
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Personne n’a pu décrire par quel moyens ces blocs qui naturellement ne glissent pas par eux même ni dans la grande galerie, ni dans la galerie ascendante auraient pu être déplacés dans leur position actuelle, et ce d’autant plus qu’à un emplacement de la galerie descendante il y a une excroissance qui restreint la largeur à sa base à une valeur inférieure à celle des blocs.
Par contre dans l’hypothèse hydraulique, quand on a compris qu’il y avait deux étages d’ascenseurs entre la chambre basse et la grotte souterraine chacun ayant son propre circuit d’eau. On ne peut que constater que ces deux circuits se rejoignent là où les 3 blocs bouchon aujourd’hui prennent place. On comprend alors très facilement que ces blocs bouchons pouvaient avoir la fonction d’isoler les deux circuits ou de les faire communiquer.
Les 3 blocs de granite, ne sont en fait (à l’échelle de la pyramide) rien d’autre qu’une soupape tarée, pouvant à la demande séparer ou faire communiquer les volumes d’eau de la galerie descendante et de la galeries ascendante, cette fonction hydraulique est leur seule justification. Il suffit de regarder la dernier bloc pour se convaincre qu’il fait une obturation étanche au bas du couloir ascendant, la section de la galerie ascendant a été rétrécie à cet effet et le bloc est parfaitement ajusté.
Les 3 blocs de granite ont été placés là au cours de la construction de la pyramide et n’ont jamais bougé que de quelques centimètre depuis cet emplacement actuel, ils nous disent qu’il avait eu deux modes de fonctionnement entre l’étage de la grotte souterraine et celui de la chambre basse:
- Un mode ou chaque étage dispose de son circuit d’eau, qui est la procédure normale d’élévation des pierres « ordinaires », les blocs bouchent la communication entre la galerie descendante et la galerie ascendante, séparant les circuits hydrauliques.
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Les flotteurs et cages ne sont pas représentés pour ne pas encombrer le schéma - Un mode où les deux circuits d’eau n’en font qu’un qui est celui de la procédure d’ascension des mégalithes de la chambre haute et du complexe mortuaire. Les blocs ont été maintenus en position haute pour ouvrir la communication entre les deux galeries,
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Flotteurs et cages ne sont pas représentés - Puis dernier mégalithe du toit de la chambre haute (ou du complexe mortuaire) posé, le bloc le plus bas referma jusqu’à nos jours la communication entre les deux galeries en isolant de nouveau le circuit d’eau du premier étage, celui de la grotte souterraine, du circuit d’eau du deuxième étage, celui de la chambre basse.
Le fait que le bloc le plus bas soit séparé du deuxième bloc par un vide de 10 cm, et ce depuis 4 500 ans nous dit clairement que ces blocs tiennent en place « naturellement » sans bouger dans la pente de la galerie ascendante qui fait 26°5.
Les manœuvres d’ouverture et de fermeture de cette soupape furent purement hydrauliques, en ouvrant des purges d’eau. Lire la suite