Le bois

Le bois aura été utilisé dans les grands flotteurs, (les chemins de roulement?) et les châssis divers.

L’Égypte n’était pas un producteur de bois réputé, l’histoire d’expéditions au Liban pour s’approvisionner en bois de qualité nous est parvenue malgré son ancienneté.

La barque trouvée en pièces détachées dans une fosse au pied de la pyramide, nous dit que les égyptiens de l’époque savaient travailler le bois avec précision sur de grandes longueurs.

Les châssis de l’ordre de quelques mètres de longueur et quelques dizaine de centimètres de section, devaient passer dans le routine de la menuiserie professionnelle de l’époque, comme les chemins de roulement fabriqués en sections assemblées.

Pour les chemins de roulement, dont la partie « stratégique » est le « rail » de cuivre écroui, le bois aurait pu servir de support du cuivre, mais cette fonction aurait pu tout aussi bien être réalisée par une maçonnerie de calcaire dans les chaussées fixes, comme celle reliant le Nil  ou les carrières à la pyramide.

Par contre sur l’assise, le chemin de roulement a besoin d’être déplacé en permanence par petits tronçons, je ne vois que le bois pour faire ça très bien.

Les grand flotteurs présentaient toutes les caractéristiques fonctionnelles de grands navires que les égyptiens savaient fabriquer, bien qu’un flotteur étanche soit une embarcation un peu spéciale, il n’y a aucun doute à avoir sur leur capacité à les fabriquer.

la vue de la « barque solaire » trouvée au pied de la pyramide de Chéops introduit cependant un doute sur la technique de construction des flotteurs.

L’assemblage des planches par des cordes, ne paraît pas donner une garantie d’étanchéité suffisante à l’eau et encore moins à l’air pour maintenir celui de la cloche, nécessaire aux flotteurs de première et deuxième génération.

Je pense qu’il est probable que le flotteur, au lieu d’être réalisé en menuiserie de marine « classique » aurait pu être réalisée par un assemblage de tronçons constitués d’une ossature en bois dur, densité proche de un et d’un remplissage en matériau de faible densité, probablement du liège, densité 0.25, tous deux recouverts de résine pour ne pas absorber d’eau ce qui aurait déréglé les équilibres hydrostatiques qui se devaient d’être très précis.

Comme le poids de ces flotteurs devait être variable, il fallait bien une cheminée intérieur de l’ordre de 0.5 x 0.5 m donnant dans un volume en partie basse destiné à recevoir du lest sous la forme de lingots de cuivre, ces volumes étant dans l’eau.

Quand au volume d’air de « la cloche » nécessaire au bon fonctionnement des flotteurs de première et deuxième génération, il aurait pu être formé, non pas d’une poche d’air unique étanchée à la résine, mais d’un ensemble de vessies de porcs ou similaires logées dans la structure du flotteur  qui sont naturellement étanches à l’eau et surtout à l’air.

Cette technologie de fabrication serait tout à fait conforme au frontispice du bureau d’étude de la pyramide:

Audacieuse, simple, efficace, fiable et peu coûteuse.

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